Toutes les voitures ayant au moins quatre ans doivent passer le contrôle technique et répéter cette opération à intervalle régulier.
Est-ce qu’une assurance auto peut aider à contester le verdict de cet examen ? C’est la question à laquelle nous tentons de répondre ci-dessous.
Le contrôle technique a pour objectif de garantir que l’ensemble du parc automobile en circulation réponde aux exigences de sécurité nécessaires.
Il évolue en fonction de la législation et compte de plus en plus de points de contrôle.
Les voitures neuves n’ont pas besoin de contrôle technique, puisque les constructeurs commercialisant des véhicules en France ont pour obligation de respecter un cahier des charges garantissant qu’à la sortie de l’usine, l’automobile offre des conditions de sécurité routière satisfaisantes.
Cependant, à l’approche du quatrième anniversaire de mise en circulation de la voiture, il faut réaliser un contrôle technique automobile et répéter cela tous les deux ans.
Parfois, les assureurs envoient un rappel à leurs adhérents lorsqu’il est nécessaire de penser à passer le contrôle technique automobile.
Le contrôle technique consiste en une vérification de 133 points qui permettent de garantir la sécurité routière.
Ils concernent tous les équipements de la voiture : éléments de freinage, suspension, visibilité, éclairage, direction, châssis, roues, identification.
En fonction de la gravité dont il est question, une erreur lors de l’un des points de contrôle peut être considérée comme une défaillance mineure (sans contrevisite), une défaillance majeure (avec contrevisite) ou une défaillance critique (avec contrevisite et obligation de réparation dans la journée).
À l’occasion d’un contrôle routier, les agents de police ou de gendarmerie peuvent vous demander de présenter les papiers du véhicule, parmi lesquels le certificat de contrôle technique à jour.
Si vous n’êtes pas en mesure de présenter ce document, vous devrez payer une amende.
Cette dernière peut être majorée si vous ne vous présentez pas dans un commissariat avec votre contrôle technique à jour dans les cinq jours suivant l’incident.
Le risque vis-à-vis de l’assurance auto est que l’assureur décide une limitation des garanties sur les dommages subis, en particulier si l’assuré est responsable d’un accident de la route.
Il est complexe de contester le verdict du contrôle technique, dans la mesure où le contrôleur est équipé d’outils précis et calibrés qui donnent un résultat fiable qui ne laisse pas de place à l’interprétation.
Seuls les points de contrôle subjectifs comme la présence d’une trace d’huile indiquant une fuite peuvent être mis en doute, mais jamais un contrat d’assurance auto ne permet de rembourser un contrôle technique qui aurait échoué, par exemple.